Entretien d’embauche : bien répondre aux questions pièges

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Lors d’un entretien d’embauche, toutes les questions du recruteur nous paraissent comme un piège. Pour le recruteur, ce sont des questions classiques et vos réponses lui permettront d’apprendre plus sur votre personnalité. Elles vont également l’aider à décider si oui ou non, le poste vous convient. Pour bien répondre à ces questions « pièges », voici quelques conseils.

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Parlez un peu de vous ?

Ce sont une des premières questions de cet entretien d’embauche. Cette question est si vaste que certains candidats se perdent. Là, le recruteur s’attend à ce que vous parliez de votre parcours professionnel et de vos compétences professionnelles. Oubliez donc la réponse avec la présentation classique. Le recruteur n’a pas non plus besoin de connaître votre adresse ou encore votre statut matrimonial.

Apportez des réponses concises pour que le recruteur puisse directement voir ce que vous pourrez apporter à l’entreprise. Votre discours doit également être clair et fluide. Comme c’est une question qui se posera sûrement à tous les entretiens d’embauche, pensez à préparer la réponse idéale.

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Pourquoi ce poste vous intéresse-t-il ?

Pour toutes ces offres d’emploi par ville dans la région Île de France, les recruteurs recherchent une personne qui va rester dans l’entreprise le plus longtemps possible. C’est pour cette raison que le recruteur pose cette question. Avec votre réponse, il va chercher à savoir si votre démarche s’inscrit dans le long terme.

Pour séduire le recruteur, vous pouvez intégrer dans votre réponse le fait que vous partagez les mêmes valeurs que l’entreprise et que vous êtes vraiment prêt à apporter votre brique à l’édifice. Il ne faut quand même pas oublier de lui rappeler que votre parcours et vos compétences correspondent à ce qui est exigé par le poste.

Pouvez-vous me donner un de vos défauts ?

À cette question, la plupart des candidats répondent : « je suis perfectionniste » ou encore « je suis une machine de travail ». Oui, ce sont des réponses valides, mais elles sont trop classiques que le recruteur s’en lasse. Pour que le recruteur mette un point de plus sur votre dossier, vous pouvez lui exposer vos « points d’amélioration ». Oui, des carences relationnelles peuvent être un défaut, mais pour lui rassurer, soulignez bien que vous cherchez à vous améliorer sur ce point. Vous pouvez même ajouter en lui expliquant la manière dont vous allez vous perfectionner.

Si le recruteur a demandé un défaut, limitez-vous à un défaut. Même si vous voulez être honnête, ce n’est pas une raison de faire un inventaire de vos défauts. Le recruteur risque de vous voir comme un candidat à problèmes.

Pourquoi devrais-je vous choisir et non un autre candidat ?

Si vous recevez cette question, c’est que vous êtes déjà parmi les meilleurs candidats. La réponse à cette question sera décisive pour le recruteur, donc, ne vous loupez pas. Pour votre réponse, soulignez le fait que vous savez vous adapter aux nouvelles situations et aux nouveaux challenges. Avoir une personnalité de caméléon dans le cadre professionnel peut être un atout.

On ne doit pas non plus ressentir dans votre réponse un excès de confiance. Il ne faut pas non plus en faire trop, au risque de porter la casquette de charlatan. Évitez également de mettre des arguments personnels dans votre réponse : il ne faut pas jouer sur les sentiments du recruteur.

Comment expliquez-vous votre longue période de chômage ?

Si vous êtes resté longtemps au chômage, il ne faut pas le cacher au recruteur. Pour cette question, soyez honnête et n’étalez pas non plus votre vie privée. Cette interrogation est aussi une occasion pour exposer au recruteur que même si vous n’avez pas travaillé, vous avez fait du travail sur votre personne. Là, le but est de montrer au recruteur que même face aux difficultés, vous êtes toujours positif et que cette période d’inactivité ne dépend pas forcément de vous. En effet, si vous êtes resté longtemps au chômage, c’est que vous n’avez peut-être pas réussi les précédents entretiens d’embauche.